Définition Cartel

Le cartel, ce n’est pas un réseau de trafiquants ou une réunion de puissants mais tout simplement le CV minimaliste du tableau !

Il permet de guider, d’orienter (ou d’influencer) le regard et la lecture du contexte. Un « huile sur toile » de 1635 n’est pas reçu de la même manière qu’un « acrylique sur papier » de 2020. Et parfois, le cartel est le seul lien tangible entre l’œuvre et son histoire, notamment lorsqu’il donne des informations sur le sujet traité : Dante et Virgile, La Chute d’Icare ou encore Les Ambassadeurs.

A ne pas confondre avec le Cartellino qui désigne une fausse étiquette peinte dans le tableau lui-même. Généralement en trompe-l’œil, ce petit morceau de parchemin ou de papier peint semble accroché au tableau avec une ombre ou un pli bien placé. On y trouve souvent le nom de l’artiste, une date, ou une dédicace. Le cartellino a pour dessein de brouiller les frontières entre l’image et la réalité. Il attire l’attention sur le statut de l’œuvre comme objet. C’est aussi un moyen pour l’artiste de signer avec panache, en intégrant sa « marque » dans la composition.

Exemple

Face à un portrait anonyme du XVIIe siècle, le cartel peut être le seul indice : « Atelier de Van Dyck ? » – et voilà que la toile entre dans une zone floue où l’attribution change tout.

Art-toi !

Questionnez-vous : faut-il lire le cartel avant de regarder le tableau ou plonger dans l’œuvre avant d’en connaitre le pedigree ? Et pour y répondre, téléchargez le pense-bête Art-toi ou procurez-vous la méthode complète.

Geste-Gestualité
Détail(s)
Décoratif
Beaux-arts
Joli
Kitsch

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