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Emotion, tout un art!

L'Emotion, tout un art !

L’émotion artistique cesse où l’analyse et la pensée interviennent. Max Jacob

Éternel duel entre les Rationnels et les Emotionnels ! Être ému par un tableau n’apporterait rien, prétendent les premiers. Pour abonder dans leur sens, nous pourrions dire que si la seule utilité de l’art est sa force affective, alors effectivement, sa « justification » est maigre. Mais, si nous ajoutons que l’art répond à des besoins essentiels comme apprendre, se défouler, être apaisé, stimuler nos sens et notre mémoire, explorer notre Moi, libérer nos tensions[1] et surtout voir le monde avec d’autres yeux, il prend toute son utilité. Et alors nous pourrons continuer à jouir de la peinture sans trop de vergogne !

[1] Maxime Coulombe Le plaisir des images

Max Beckmann – Die Kaimauer – 1936

Prendre conscience de l'utilité de l'art

En observant une œuvre peintre, en se délectant d’un roman, en fermant les yeux pour écouter une œuvre musicale, nous faisons des expériences inexplicables qui font naitre un ouragan d’émotions. La beauté qui se dégage tant de l’art que de certains phénomènes quotidiens nous mène parfois à nous y laisser couler, à nous y perdre.

 

Ça sert à quoi l’art ?

L’art pourrait avoir comme vocation première de susciter des émotions, de les communiquer, de les partager ou de les réveiller chez le regardeur.  De plus, la contemplation d’une œuvre d’art peut servir de détonateur ou de stimulus pour nous faire comprendre des pans encore obscurs de notre histoire personnelle.

 

Comment ça marche ?

L’œuvre vit sa vie, quels que soient les désirs premiers de son créateur. « C’est une sorte de parfum immatériel, que le spectateur respire ou pas, selon ce qu’il met en œuvre de lui, quand il est face à l’œuvre. Ça peut être un élan du corps, du cœur, de la pensée, une émotion esthétique, une espèce ‘d’innommable’ qu’on va parfois tenter de ‘nommer’, sachant qu’aucun discours ne pourra jamais la cerner tout à fait !  s’exclame Christine Bastin.
Les émotions sont l’apanage de l’art, elles y explosent, soit par le désir de l’artiste, soit parce que son œuvre en produit, même s’il ne le cherchait pas forcément. Le miracle de l’œuvre est le fait qu’il mène là où personne ne pouvait le prévoir à l’avance. Un lieu où on « s’étonne », où on est bouleversé, renversé.

 

Et alors analyser l’art ou vivre uniquement de son émotion ?

L’un ne va pas sans l’autre. Nous pouvons nous mettre en situation de réception émotionnelle avant et/ou après un travail analytique ou même sans passer par la case analyse. La phase analytique ne nous apprend pas à être émus. C’est un apprentissage inutile. Chacun sait le vivre. Par ailleurs, des clefs de lecture permettent de nous mettre dans un état de réception, d’accueil de l’œuvre, tant sur un plan analytique que sensible.

 

 

 

Et à vous, ça vous sert à quoi l'art ?

La prochaine fois que vous irez dans un lieu d’art (une exposition, un musée, une galerie), demandez-vous ce que vous allez chercher et ce que vous y trouvez.

Et pour que vos prochaines visites soient encore plus utiles, procurez-vous le décodeur d’art sur la boutique en ligne.

ART-TOI et vois plus et mieux !

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