Michel-Ange & la Création du monde
à la Chapelle Sixtine
Analyser un tableau
Je vous propose d’analyser aujourd’hui un fragment de la fresque de Michel-Ange dans la Chapelle Sixtine représentant la Création du monde, appelé aussi La Création d’Adam. Vous allez voir… c’est enrichissant, ludique et simple.
À vos émotions !
Mais avant de penser l’œuvre, je vous propose de l’aborder par les sentiments. Ecouter vos émotions vous servira de révélateur pour votre analyse future. « Plantez-vous » devant le tableau ou sa reproduction et demandez-vous :
- Quel effet ce tableau produit-il sur moi ?
- Que signifie cette œuvre d’art pour moi, quels souvenirs appelle-t-elle ?
- Pourquoi cette signification particulièrement ?
Partons maintenant à la découverte de cette œuvre. Suivez-moi.
Documenter le tableau
Maintenant allons rechercher les informations qui répondent aux questions ci-dessous. Cette phase est utile pour appréhender et contextualiser le tableau avant d’en décortiquer chaque élément.
1- Décrire le tableau généralement
Avant toute analyse, il faut apprivoiser le tableau. Alors demandons-nous ce que nous voyons et décrivons l’œuvre comme si nous le faisons à quelqu’un qui ne peut pas la voir. Cela nous obligera à l’observer attentivement.
Application
Sur le côté droit, on trouve une représentation de Dieu, suspendu dans les airs, entouré d’une auréole soutenue par des anges et des chérubins. Sur le côté gauche, on voit Adam allongé dans une prairie, surplombant une pente herbeuse. Adam, le premier être humain, est en position semi-inclinée, entièrement nu, le bras reposant sur le genou droit. Son bras droit repose sur le sol, soutenant son torse. Il semble jeune, avec des traits forts et musclés. Sa jambe droite est tendue le long de la pente, tandis que sa jambe gauche est pliée. Adam est représenté de profil et semble prendre vie lorsqu’il regarde vers Dieu et lève son bras gauche dans sa direction.
Dieu, vêtu d’une robe rose, est représenté étendu vers la gauche, soutenu par des anges. Sa longue barbe et ses cheveux gris sont doucement agités par le vent. Les anges et Dieu sont entourés d’un large voile violet en forme organique. Au-dessous d’eux, un fin tissu vert transparent pend et flotte sous l’ange qui soutient Dieu. La rencontre entre Dieu et Adam se déroule sur un fond qui manque de détails précis.
Dans la scène, on aperçoit la main d’un jeune homme (qu’on appelle un Ignudo en langage technique) sous le corps d’Adam. Il fait écho aux figures humaines masculines placées aux angles des panneaux narratifs.
2- Recueillir les informations de base du tableau
C’est le genre d’informations qu’on peut trouver sur le cartel du tableau, sur internet ou dans les livres et catalogues d’exposition ou encore dans notre mémoire. Toutes les informations qui vont suivre ont été recueillies sur des sites Web grand public et répondent aux questions suivantes :
Le titre de l’œuvre : Quel indice le titre nous donne-t-il ?
Ce fragment est l’une des neuf fresques inspirées du livre de la Genèse, peintes par Michel-Ange sur la partie centrale de la voûte du plafond de la chapelle Sixtine, dans les musées du Vatican à Rome. Elle constitue la quatrième histoire de cette série de neuf, précédée par La Séparation des terres et des eaux, et suivie par La Création d’Ève. La Création d’Adam est une illustration du texte biblique du livre de la Genèse : 1, 26-27 : « Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa ».
Demandons-nous comment Michel-Ange s’y est pris pour illustrer cette parole d’évangile.
En fait, on constate que sa représentation est totalement disruptive pour son époque. Point de souverain majestueux et tout-puissant. Point de figure divine peinte avec des vêtements royaux dégageant une impression de grandeur. Non, non, Michel-Ange adopte ici une approche différente en présentant Dieu comme un homme simple et âgé, vêtu d’une tunique légère et sans ornements, dont une grande partie du corps est exposée. Le peintre n’ira pas, cependant, jusqu’à représenter un corps décrépi de vieillard : l’art a ses limites tout de même ! Mais cette représentation soulève une question intrigante : Et si ce visage humble et âgé était le véritable visage de Dieu, et si Dieu était homme ? Michel-Ange nous offre un portrait intime de son essence, il le dépeint comme accessible, tangible et intimement lié à sa création puisque qu’il prend une forme incurvée, tendue vers Adam.
Les dimensions de l’œuvre : Quel est l’impact des dimensions du tableau sur moi ?
Si vous avez eu la chance de voir la chapelle Sixtine pour de vrai, je pense n’avoir pas besoin de commenter l’effet que ce chef-d’œuvre peut provoquer. Et pour ceux qui n’ont pu vivre cette expérience, une visite virtuelle vous en donnera un aperçu. Effet Wahoo garanti !
Suivez le guide virtuel !
https://www.museivaticani.va/content/museivaticani/fr/collezioni/musei/cappella-sistina/tour-virtuale.html
À vous de décrire et de documenter votre tableau !
Vous allez maintenant faire de même avec un tableau de votre choix. Sélectionnez une œuvre qui vous parler et répondez à ces questions en vous documentant et en observant l’œuvre :
- Le titre de l’œuvre : Quel indice le titre nous donne-t-il ?
- Les dimensions de l’œuvre : Quels sont les dimensions de l’œuvre ? Quel est l’impact des dimensions du tableau sur moi ?
- Le lieu d’exposition : Quelle était la destination initiale de l’œuvre ? Qui étaient les regardeurs initiaux ? Comment le commanditaire et les spectateurs ont-ils accueillis cette œuvre ?
- Qu’est-ce que je vois, comment pourrais-je décrire mon tableau à quelqu’un qui ne pourrait le voir ?
Analyser un tableau
Maintenant, analysons le tableau en détaillant chaque élément pictural. Nous pourrons identifier leur rôle et découvrir leur impact sur la compréhension du tableau.
1- Analyser la composition
Observons la composition, concentrons-nous sur des éléments comme l’espace, la profondeur et la perspective, la place des éléments, etc. Ensuite, nous pourrons interroger l’œuvre à l’aide de ces questions :
- L’espace : comment est-il occupé ? Quelle est l’occupation des différents plans ? Y a-t-il des zones vides et pleines ?
- La perspective : Comment la perspective et l’effet de profondeur sont-ils rendus ?
- Le point de vue : où le peintre nous a-t-il placé en tant que spectateur de l’œuvre ?
- L’équilibre : comment les éléments dialoguent-ils ? Créent-ils un équilibre et une harmonie ou au contraire un déséquilibre ?
- Le mouvement : comment le mouvement est-il imprimé ?
- Les points d’accroche, d’intérêt : Quels sont les éléments qui nous sautent aux yeux ? Pourquoi notre œil est attiré vers cet éléments ?
Application
L’espace
L’arrière-plan de la scène de la création d’Adam ne contient pas de détails complexes et de simples formes claires suggèrent le paysage. On dirait que le Big Bang vient d’arriver ! Ce fond minimaliste est probablement une manière de symboliser la naissance de l’humanité et certainement de mettre en exergue les personnages. D’autre part, traditionnellement, Dieu est soutenu par des anges et des chérubins. Or, dans cette œuvre, ils prennent l’apparence de figures humaines, en particulier d’adolescents et d’enfants, autant d’analogie à la création des hommes.
La perspective
Un camaïeu de couleurs tendres signifie le paysage, engendrant une impression de perspective. Il s’agit ici de celle théorisée par Léonard de Vinci, aîné de Michel-Ange, le sfumato ou perspective atmosphérique. Le modelé des formes, les jeux de lumière et d’ombres dans la représentation des corps creusent la profondeur et accentuent de façon convaincante son illusion. On peut sans doute attribuer le rendu des figures telles des statues au fait que Michel-Ange était sculpteur.
Le point de vue
N’oublions pas que, dans la réalité, cette œuvre nous surplombe puisque peinte au plafond. Elle nous domine donc. Pourtant, Michel-Ange n’a pas accentué ce sentiment en choisissant de représenter les personnages avec des effets de raccourcis : nous sommes face à eux, nous vivons la scène en toute humanité même si celle-ci se passe dans les cieux !
L’équilibre
Nous serons probablement tous d’accord sur le fait que la composition dégage une harmonie et un équilibre magnifiques. Comment Michel-Ange s’y est-il pris pour provoquer ce sentiment ?
Plusieurs éléments picturaux y participent. Les formes tout d’abord. Chacun d’elle à son pendant : la mandole dans laquelle siège le Père a son équivalent formel avec le paysage sur lequel repose le Fils. Les corps impriment un mouvement arrondi de même nature. Les visages de profil se tendent l’un vers l’autre. Même l’écart entre le gros orteil et le second est identique chez les deux protagonistes.
Le mouvement
Il y a un souffle (divin…) dans cette œuvre ! Dieu a les cheveux et la barbe au vent, sa tunique imprime un mouvement ample, le foulard bleu-vert flotte et les bras se tendent, les doigts se frôlent mais ne se touchent pas. Pas encore peut-être. Le mouvement est souple, lent mais rendu vigoureux par les corps musclés et les gestes en tension. L’étincelle de vie va s’allumer.
Les points d’accroche
Deux doigts ; c’est, j’en suis presque certaine, l’une des premières choses que vous aurez remarquée. Puis très vite après cela, il est fort possible que l’espace entre ces deux doigts nous ait intrigué, le vide, le fait qu’ils ne se touchent pas. Singulier, perturbant. Vous avez probablement poursuivi votre observation sur les visages des deux protagonistes avant d’être attiré par les autres personnages.
Que font-ils ? vous êtes-vous peut-être demandé. Pourquoi le peintre a-t-il choisi de ne pas les faire se toucher ? Contempler ce détail peut être frustrant. Pourtant, c’est cet aspect unique qui a fait la renommée de la peinture. Le petit espace entre les deux doigts, mesurant un peu moins d’un pouce, oblige les observateurs à jeter un deuxième, voire plusieurs regards sur l’image entière. En effet, en y regardant de plus près, on est enclin à percevoir ce qui est absent – à sentir une force qui semble exister entre les deux doigts. Cela s’apparente à une charge électrique, et au fur et à mesure que l’image s’incruste dans l’esprit, une « réalisation » émerge. Et en observant la concentration inébranlable de Dieu sur la tâche à accomplir, on pourra sentir sa poursuite de la perfection.
À vous d'analyser la composition de votre tableau !
Vous allez maintenant faire de même avec votre tableau avec l’aide des questions ci-dessus.
2- Analyser les personnages
- Les personnages : Qui sont-ils ? Comment sont-ils représentés ? Que font-ils ? Où sont-ils situés ? Quelle est leur expression ? Quelles formes inscrivent-ils dans l’espace ?
Application
Le titre répond à l’identité des personnages, il suffit de se référer aux Ecritures saintes comme nous l’avons fait en préambule dans la section Documenter l’œuvre. Poursuivons. Michel-Ange représente ici de vraies figures, engagées dans un effort qui crée une tension. Dieu et Adam se font face, le premier flotte dans le ciel, signifiant son caractère divin, tandis que le second est ancré dans la terre démontrant sa condition d’homme. Les deux personnages possèdent des caractéristiques semblables, dans leurs postures comme dans la forme de leurs corps, ce qui pourrait refléter l’idée selon laquelle Dieu a créé l’homme à son image. Il y a symétrie. Mais, cette façon nonchalante de tendre un bras désinvolte vers l’index de Dieu est assez surprenante et pourrait démontrer la condition d’homme d’Adam et sa dépendance vis-à-vis du Créateur. Ils se regardent dans les yeux, intensément. Il me semble voir le regard que peuvent échanger un parent et son enfant. Mais il y a peut-être un peu de nostalgie ou de crainte dans l’expression de ce dernier, celle, peut-être, d’un simple mortel face à ce dieu tout puissant ! Pour ce qui est de leur position dans la composition, on remarquera que les deux figures dominantes se rapportent et se correspondent, presque comme si l’un n’était rien d’autre qu’un prolongement de l’autre. Cependant, alors que Dieu semble être dans une forme imperceptible, suspendue et qui l’abrite, Adam est exposé, nu et sans protection face à la volonté divine.
À vous d'analyser les personnages (s'il y en a bien sûr) de votre tableau !
Vous allez maintenant faire de même avec votre tableau. En clignant des yeux, observez tout d’abord la forme générale de la composition puis détaillez les différents personnages à l’aide des questions ci-dessus.
3- Analyser le rôle des lignes
Les lignes ont souvent le pouvoir de créer différentes sensations. Par exemple, les lignes courbes peuvent engendrer un effet apaisant tandis que les lignes cassées vont avoir l’air plus dures ou donner une sensation d’énergie. Les lignes légères et rapides appellent une impression de mouvement et de liberté tandis que les lignes pleines et lisses impriment une notion de calme et de sérénité. Une ligne pourra être suggérée par un arrangement de personnages ou d’objets dans la scène. Dans notre exemple, demandons-nous :
- La ligne : Comment se présentent les lignes ? Comment notre regard est-il dirigé par ces lignes ?
Application
La position de Dieu et d’Adam dans la composition crée un sentiment d’équilibre. Ils sont stratégiquement placés pour diviser l’œuvre en deux parties distinctes. La forme d’Adam pourrait être décrite comme « concave », tandis que celle de Dieu perçue comme « convexe ». Ce contraste frappant entre les deux figures ajoute non seulement un intérêt visuel, mais suggère également une signification plus profonde de la relation entre Dieu et Adam : une complémentarité.
En outre, la « toile de fond » de chaque personnage présente principalement des formes courbes qui contrastent avec la ligne horizontale forte formée par les bras tendus et les mains presque jointes de Dieu et d’Adam. Cette ligne horizontale relie délicatement les deux parties de la composition. Pour terminer, ce sont les regards croisés d’Adam et de Dieu qui dirigent le nôtre, nous faisant osciller entre l’un et l’autre.
À vous d'analyser les lignes de votre tableau!
Vous allez maintenant faire de même avec votre tableau. Observez les lignes directrices de votre tableau et comment votre œil s’y promène.
4- Analyser le rôle des couleurs
Notons maintenant les principales caractéristiques des couleurs et réfléchissons à la manière
dont elles s’assemblent.
- Les couleurs : Quelles sont les couleurs principales ? Y a-t-il des correspondances et est-ce que les couleurs s’opposent ou sont-elles plutôt en harmonie ?
Application
On voit de façon évidente que Michel-Ange a utilisé la couleur pour créer une harmonie et des
dialogues. En observant l’œuvre globalement, on remarque une palette de couleurs plutôt
claires, dans des tons chair et crème, symbole de douceur et de calme. Les cheveux de Dieu
sont représentés dans une couleur gris-bleu plus froide qui contraste avec ceux d’Adam d’un
brun plus foncé avec des reflets plus clairs. Michel-Ange a également eu recours à la
symbolique des couleurs en peignant les éléments « naturels » en vert et en bleu pour
l’environnement terrestre, tandis qu’il utilise un violet profond, symbole de l’esprit et de la
spiritualité pour le divin. Les couleurs froides entourant Adam s’opposent, mais avec une grande
délicatesse, à la zone derrière Dieu d’un ton plus chaud.
L’artiste a aussi habilement utilisé les ombres sur les personnages, soulignant efficacement leurs
formes et leur anatomie pour créer un sentiment de profondeur. Bien que d’autres couleurs
soient présentes dans la composition, elles ne sont pas excessivement vives, toujours dans ce
respect d’harmonie et de délicatesse. Le reste de l’arrière-plan de la fresque est d’une couleur
neutre blanc-gris, mettant encore plus en valeur les figures principales de Dieu et d’Adam au
premier plan. Ce fond pourrait être interprété comme des nuages blancs. Les draperies et les
vêtements apparaissent légers et translucides et contrastent avec la peau lisse et la chair
pulpeuse des personnages. Pour terminer, l’aspect fluide et doux des cheveux des personnages
mérite d’être souligné, en particulier ceux de Dieu, qui semblent s’envoler vers la droite de la
composition, apparemment sous l’influence d’un vent ou d’une brise invisible.
À vous d'analyser les lignes de votre tableau!
Vous allez maintenant faire de même avec votre tableau. Observez les lignes directrices de votre tableau et comment votre œil s’y promène.
Interpréter l'œuvre
Nous allons terminer cette analyse par quelques hypothèses d’interprétation. Pour ce faire, je laisse la parole à plusieurs critiques et historiens d’art dont les références vous sont données pour compléter votre lecture.
1- Découvrir les symboles
La mandole entourant Dieu : un cerveau ?
Certains historiens voient dans la forme du manteau entourant Dieu un cerveau. Michel-Ange aurait donc usé d’une métaphore plastique pour signifier que Dieu aurait intentionnellement retenu l’intelligence d’Adam, le gardant inconscient de la connaissance du bien et du mal. Ce n’est qu’après qu’Adam eut péché que Dieu lui permit de posséder cette connaissance.
https://www.maxisciences.com/sciences/un-organe-se-cache-t-il-dans-la-celebre-fresque-de-michel-ange_art39090.html
Une autre interprétation a aussi été amenée par des scientifiques. Certains géographes ont interprété cette peinture comme étant similaire à deux masses continentales reliées par une bande étroite mais séparées par un immense canal alors que d’autres scientifiques ont perçu l’image comme symbole de la naissance de l’humanité. Ils tirent leur hypothèse du fond rouge qu’ils ont interprété comme étant un manteau utérin humain avec le foulard vert symbolisant un cordon ombilical récemment coupé. https://www.michelangelo.net/fr/creation-d-adam/
Les doigts de Dieu et d’Adam : une étincelle de vie ?
Détail emblématique de l’œuvre selon certains spécialistes, l’invention extraordinaire des index levés et des bras tendus, l’instant juste avant d’entrer en contact serait comme une métaphore très efficace de l’étincelle vitale qui passe du Créateur à la créature forgée. Cette beauté extraordinaire refléterait la perfection et la puissance divine, afin de la réveiller. Le moment ainsi immortalisé acquiert une valeur éternelle et universelle, suspendu dans une démarche anxieuse qui n’arrive pas, mais qui est déjà parfaitement intelligible.
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Cr%C3%A9ation_d%27Adam_(Michel-Ange)
2- Se poser des questions et émettre des hypothèses
Pourquoi les doigts ne se touchent-ils pas ?
Alors qu’Adam s’allonge sur le terrain terrestre, sa force physique est évidente pour tout observateur. Il incarne la figure idéalisée d’un homme grec ou romain, avec sa grâce et ses muscles ondulants. Cependant, malgré sa perfection physique, cette création reste incomplète. Adam tend toujours la main à Dieu, démontrant sa confiance dans le Créateur. Dieu le soutient, et même si Adam semble entier, il s’étend pour recevoir le simple toucher de Dieu. Cependant, pour certains spécialistes, si le contact n’a pas lieu entre les deux doigts, c’est intentionnel, afin de souligner l’inaccessibilité de la perfection divine de la part de l’homme.
https://www.artmajeur.com/fr/magazine/5-histoire-de-l-art/la-creation-d-adam-vers-1511-de-michelangelo-buonarroti/333529
Et vous qu’en pensez-vous ?
Voici la liste des sujets représentés par Michel-Ange sur la voûte de la Chapelle Sixtine.
Bande au centre de la voûte, de l’autel vers le mur du fond : Scènes de la Genèse.
- Dieu sépare la lumière des ténèbres
- Dieu crée le soleil et la lune
- Dieu sépare la terre des eaux
- La création d’Adam
- Dieu crée Ève
- Péché originel
- Le sacrifice de Noé
- Le déluge universel
- L’ivresse de Noé
Et pour compléter votre analyse des œuvres, procurez-vous la méthode LA PEINTURE J’Y VOIS ENFIN QUELQUE CHOSE sur www.art-toi.com, directement sur la boutique.
Art-toi, je vois plus et mieux !